Appel d'actrices et acteurs économiques genevois Initiative pour une économie verte

Les témoignages d’entreprises en faveur de l’initiative pour une économie verte se multiplient.

Après les grandes annonces d’IKEA, du vice-président de Roche ou encore des Cleantech, d’autres acteurs et actrices de l’économie genevoise manifestent leur soutien. Les derniers sondages de l’Institut gfs.berne montrent en parallèle que la Suisse romande semble décidée à soutenir l’initiative.

Fort d’un soutien exprimé par de nombreuses entreprises genevoises, un certain nombre de personnes engagées dans l’économie genevoise lancent aujourd’hui un appel destiné aux acteurs économiques genevois. SIGNEZ l’APPEL ICI

Ces entreprises et ces responsables sont unanimes : notre économie est tout à fait capable de relever ce défi. Nous croyons en la capacité de nos entreprises de prendre le virage de la durabilité, d’animer dès maintenant la transition vers une économie durable. Ce chemin, marqué par la relocalisation responsable, la réparabilité, l’utilité, le respect des cycles du vivant et des êtres humains, est le seul possible.

De nombreuses entreprises ont d’ores et déjà développé des services et des produits répondant aux exigences et attentes de la durabilité, mais on est loin de leur généralisation. Nous ne pouvons pas attendre que cette mutation se fasse toute seule, il faut que la collectivité fixe le cadre et l’objectif. C’est ce que fait l’initiative pour une économie verte, qui permet à notre pays d’être à la hauteur de ses capacités.

En 2011, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (www.unep.org/french/greeneconomy) publiait un rapport sur l’économie verte dans le cadre de la préparation du Sommet Rio + 20 de 2012. Faisant  office de référence sur le sujet, cette étude démontre que l’économie verte connaîtrait pour le même niveau d’investissement une croissance entre 6% et 16% plus forte sur le long terme (en 2050, par rapport à 2010) que l’économie conventionnelle, tout en permettant d’atteindre l’objectif d’un réchauffement terrestre de moins de 2°C   Grâce à la mise en œuvre d’une économie verte, les ressources de poisson pourraient ainsi doubler d’ici à 2050, les régions forestières croîtraient d’un cinquième, la demande en eau diminuerait d’environ 20% et les ressources en eau augmenterait de 10%. L’agriculture utiliserait 6% de moins de surface tout en produisant plus de nourriture et en permettant une croissance moyenne de la qualité des sols de 40%. Qui plus est, l’impact de l’économie verte sur le bien-être et sur l’emploi serait très favorable sur le long terme.

«De nombreux acteurs économiques s’engagent pour le développement durable. Il est temps de réaliser que la durabilité passe par le respect de l’empreinte écologique qui nous est due» a rappelé René Longet, Expert en développement durable et ancien Maire de la Ville d’Onex.

David Hiler, Ancien président du Conseil d’Etat, rappelle que « l’objectif de l’initiative peut être atteint à un coût raisonnable pour les entreprises. Pour ne donner que cet exemple, rappelons qu’un panneau solaire photovoltaïque coûte aujourd’hui 1% environ de ce qu’il coûtait il y a 35 ans, lorsque la technologie commençait à peine à se diffuser. »

Pour Alexandre Patti, Responsable énergie et environnement à Infomaniak, «Toutes les économies liées aux améliorations énergétiques que nous mettons en place nous permettent d’engager de nouveaux collaborateurs et d’investir pour être plus compétitifs et maintenir notre avance technologique.»

« Grâce à cette initiative, mon entreprise se trouvera dans un marché concurrentiel plus juste avec des acteurs qui appliqueront tous des standards écologiques élevés», souligne Carole Z’graggen Linser, Présidente d’APRES-GE et Co-directrice d’Ecoservices SA.

Enfin, Fabien Claret, co-fondateur de la Brasserie du Père Jakob Sàrl confirme « Le recyclage, l'économie des ressources ainsi que la prise en compte de l'impact environnemental de nos actions sont pour nous une évidence. Cette initiative nous aidera à progresser. »

  • L’initiative crée de l’emploi en Suisse car elle rend le marché du travail prêt pour les défis à venir. Avec déjà quelque 530'000 employé-e-s, le secteur des Cleantech est l’un des principaux secteurs économiques en Suisse. Compte tenu de l’énorme potentiel de la Suisse en matière d’innovation, un OUI à l’économie verte créera les conditions idéales à la Suisse pour se positionner comme leader du marché.
  • Grâce à l'efficacité des ressources, la Suisse réduit sa dépendance sur le marché mondial des matières premières et renforce sa valeur ajoutée. La moitié des matériaux consommés en Suisse est importé de l’étranger. De nombreuses industries hautement spécialisées sont tributaires des importations de ressources et donc exposées à la volatilité des prix du marché des produits de base. Plus d’efficacité dans la gestion des ressources réduira les coûts et notre dépendance envers l’étranger.
  • L’application de standards minimaux pour les produits importés permet d’endiguer le dumping écologique et de renforcer la production indigène durable. Des standards écologiques appliquées aux importations soutient l’économie locale et diminue notre impact écologique à l’étranger. Ceci garantit des emplois en Suisse et contrecarre la délocalisation de places de travail à l’étranger.


Contacts

  • René Longet, Expert en développement durable et ancien Maire de la Ville d’Onex, 079 690 31 19
  • David Hiler, Ancien Président du Conseil d’Etat, david.hiler.ge@gmail.com
  • Alexandre Patti, Responsable énergie et environnement à Infomaniak, 077 467 7458
  • Carole Z’graggen Linser, Présidente d’APRES-GE et Co-directrice d’Ecoservices SA, 076 388 80 16
  • Fabien Claret, Co-fondateur de la Brasserie du Père Jakob Sàrl, 079 227 66 41

 

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